- 3o - rient les projections d’un des côtés de ces triangles, et non pas, comme l’auteur le suppose, ces côtés eux- mêmes. Une pareille erreur est assurément étonnante. Je ne sais si l’on jugera que l’auteur l’a suffisamment ra chetée en nous assurant (p. ig5) que la moins con sidérable des principales montagnes de la Lune, serait au moins de 3ooo mètres de hauteur! Ne trou- ves-tu pas, en tout cas, que c’est une manière assez originale de dire : dans le nombre incalculable de montagnes lunaires, dont les hauteurs se trouvent comprises entre i mètre et 8000 mètres, celles qui n’ont pas 3ooo mètres cessent d’être principales? L’auteur s’est-il réellement aperçu que sa phrase n’avait pas un autre sens? Le fou rire est quelquefois dangereux. Je puis donc te recommander de lire avec précaution la page g5 du Précis dAstronomie. Vois ce que l’auteur nous y raconte : « L’instrument employé à cette détermination ( la » détermination des parallaxes du Soleil, de la Lune » et des planètes) est l’équatorial dont nous avons » donné plus haut la description, et qui a été nommé » par cette raison machine parallactique. » Y a-t-il en astronomie pratique rien de plus étrange que de transformer simultanément en équatorial, les trois règles parallactiques de Ptolémée et les grands quarts de cercle dont Lacaille et Irlande se servaient dans leurs observations simultanées du cap de Bonne-Espérance et de Berlin? Apprenez donc, M. dePontécoulant, je vous en conjure, que la ma chine parallactique ou parallatique des observateurs