- a 7 - les lunettes à très forts grossissements, l’objet parait considérablement moins éclairé qu’à l’œil nu. En parcourant, au coin du feu, le I er chapitre du Précis dAstronomie, je faisais une corne à chaque feuillet où je voyais une ou plusieurs grosses erreurs; ne voilà-t-il pas que tous les feuillets, sans exception, portent deux cornes : l’une pour le recto, l’autre pour le verso ! Il faut donc que je m’arrête, sauf à reprendre cet inépuisable sujet si les circonstances l’exigent. Je dirai, cependant, que M. dePontécoulant m’a mis dans la pénible obligation d’infliger la corne réproba trice même à ses planches : en particulier à la première. Dans cette première planche, qui arrachera, j’en suis sûr, de vives exclamations de surprise, à tous les honnêtes marchands, jeunes ou vieux, du quai des Lunettes, on voit ,Jig. 18, un large objet placé en face d’une lentille. Les rayons lumineux la traversent de telle manière que ceux qui partent du haut, du bas, du centre de l’objet, se réunissent en un point, en un foyer unique. C’est pourtant à l’aide de cette fabu leuse figure, que M. de Pontécoulant prétend expli quer pourquoi les lunettes à deux verres convexes présentent les objets renversés! Eh, grand Dieu! comment ne s’est-il pas rappelé que dans le Daguer réotype, les objets vont se peindre sur diverses parties de la couche d’iode qui couvre la plaque située au foyer delà lentille; qu’il se forme à ce foyer une mi niature générale; que dans cette miniature, l’image réduite de chaque objet a une place distincte. Si les rayons lumineux suivaient les routes que M- de Pontécoulant leur assigne; si ceux qui pro viennent des régions les plus distantes entre elles, se