22 — chez, du moins où elle ne demeure pas ; donc, vous exagérez en réduisant absolument à rien le fruit de mes travaux. Je le demande, qu’aurait-on opposé à cette vigoureuse argumentation ? Je viens d’analyser les mérites du candidat. Passons à un ouvrage publié après la nomination académi que, au livre qui vient de paraître sous le titre de Précis d’Astronomie théorique et pratique. N’y avait-il pas là, pour l’auteur, une occasion admirable de faire le procès à tous ceux qui lui refusèrent leur suffrage? Au contraire, M. de Pontécoulant semble avoir pris à tâche de les justifier. Dans cette sorte de plaidoyer en faveur de ses adversaires, il a développé un tel luxe de preuves; le Précis renferme un si grand nombre de non-sens, d’erreurs étonnantes, de co lossales bévues, que, n’osant en croire ses yeux, le lecteur éprouve incessamment le besoin de revenir au titre, afin de s’assurer qu’il lit réellement l’ouvrage d’un Membre de la Société royale de J^ondres et de l’Académie des Sciences de Berlin. J’ouvre ce livre sans pareil. Le hasard m’amène à la page 47> et j’y trouve : « On a découvert de nos jours » un mélange de deux espèces de verres, le flint-glass » et le crown-glass, qui a la propriété de réfracter » également les rayons solaires. » Eh bien ! que dis-tu de ce verre, mélange de flint et de crown, auquel, par un acte de sa toute-puissance, M. de Pontécoulant donne la propriété de réfracter également les rayons de diverses couleurs dont la lumière se compose ? Que penses-tu d’un astronome qu’il faut renvoyer