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— IO — » c’est celui de M. de Corbière dépouillant, le même «jour, M. delà Rochefoucault - Liancourt des qua- » torze emplois gratuits que remplissait ce bienfaiteur » de l’humanité. » (Notice sur la Comète de Hallej.) Sans s’arrêter à ce qu’il y avait d’étrange à insérer de telles choses dans la préface d’une dissertation astro nomique, M. de Pontécoulant racontait à la France, car pour mon compte je m’étais bien gardé d’en faire parade, que deux villes anglaises avaient voulu me dédommager de la brutalité ministérielle; qu’à cette même époque les villes d’Edimbourg et de Glascow « s’honoraient de conférer les droits de ci- « toyen à notre savant astronome. » [Ibid. ) L’au- blié de nouveau contre moi. Dans cet article, M. Duchâtel est presque déifié pour m’avoir écarté du Jury de l’Exposition ; on y vante surtout le courage et l’intelligence dont il fit preuve. Va pour le courage. Quant à l’intelligence, le Jury lui en expédiait un brevet en bonne forme, lorsqu’il décidait, le 17 juin, que je se rais prié,de venir à son aide. Voici la lettre que M. Thénard m’écri vait en m’adressant, comme président, la délibération de ses col lègues : « Mon cher ami, » Vous le voyez, nous avons besoin de vos lumières. Nous ne » pouvons prononcer sans vous sur le mérite des chronomètres et » des lunettes. Ayez donc la bonté, je vous prie, de nous donner » les renseignements qui nous sont nécessaires. Le Jury s’en rap- » portera à votre déclaration : c’est vous qui serez juge, vous seul y pouvez l’être. » Adieu, mon cher ami. » Tout à vous. » Signé Thénard. »