(, S ) le premier choc de l’ennemi, et ont donne le ( temps aux milices du Cotentin de se réunir , et t de se pre'server de cette cruelle invasion. Robert t Wace rapporte cet éve'nement dans son roman de £ Rou , vers 64io et suivants. a Bataille i out verè moult dure ; t E grant mortele desconfiture. c Kels genz i out ? boens chevaliers ; t Boens chevaliers , e' boens arehiers : c É granz vieilles deschevele'es , J Ki semblent femes desve'es... ( Enragées). Cherbourg a aussi ses titres d’antiquité et ses j honorables souvenirs ; cette ville est le Coriallitm j des Gaulois : on la trouve indiquée sur la carte i théodosienne , dite de Peuttinger, à la meme j place qu’elle occupe sur nos cartes actuelles , et j son château fort était un des plus anciens et des e plus renommés de la France. Il faut avoir lu i Froissart pour savoir quelle était l’importance e de Cherbourg comme ville de guerre dans les ( temps anciens. Je ferai une seule citation de cet j historien : elle me paraît fort remarquable en ce / s t lit un changement dans l’organisation de la milice £ bourgeoise, dont il nomma le prieur de l’Hôtel Dieu ^ commandant perpétuel. Il lui donna en même-temps un fief à charge du service militaire. C’était alors l’usage que les ecclésiastiques possédant fiel y lussent •' obligés comme les autres barons. <