( fi ) soutenu plusieurs sièges, plus ou moins heureux, mais toujours honorables. Son port de mer a eu quelque célébrité', et il est encore un port de-re lâche où les navigateurs sont quelquefois heu reux de trouver un refuge : il faut dire aussi que Barfleur a la première part d’une des plus glorieuses journées que présentent les annales de notre Normandie. Ethelred, Roi d’Angleterre, ayant déclaré la guerre à Richards.', Duc de Normandie, vers l’an 99b, envoya une flotte et une armée pour s'emparer de la Normandie, en commençant par le Cotentin, avec l’ordre de tout ravager, excepté le Mont S.t-Michel, et de lui amener Richard prisonnier, (a) L’armée anglaise vint descendre sur la côte de Barfleur, (ô) cette ville put opposer sur le champ assez de résistance pour attendre des secours. Néel, Vicomte de Cotentin, arriva bientôt avec les milices du pays. Toute la popu- (a) Præcepit ut euntes totam Normanniam rapinis etincendiis exterminarent. Solum modo Archangeli Michaelis rnonti parcerent sedet Richardum Duceni captum vinclis præ tergum nianibus , etc. ( Walsingliain coll. de Cainden, page \26 ~). (ô) Qui mox velivolo sulcantes æquora vente, ad littora Saræ devolvuntur permerso maris limho. Tune prærumpentes de navibus, etc. ( Walsingham et Guill. de Jumièges).