mais l’ouragan emporte scs cris, nul être hu main ne les entend. L’orageuse harmonie des vents lui semble le clairon de la mort, l’hymne lugubre de funé railles. Est - il dans la langue des expressions assez fortes, pour peindre l’état de la pauvre Rosei Elle est seule, et n’est pas morte encore! Quoi, mourir, si jeune, si repentante! .... Elle veut se lever, elle veut aller frapper à la porte et se réfugier au sein de son père Mais envain ! Ses forces l’abandonnent, ses dou leurs augmentent, elle ne peut quitter le bos quet; et c’est là, précisément là, où Rose doubla son être, mais pour commettre un horrible forfait. Le crime atroce accompli, la raison lui re vient, — mais avec elle le cruel souvenir, de ce qu’elle vient de commettre. O mort ! un seul instant encore.... ! mais c’en était fait! . . . . Glacée de terreur, elle pousse des cris qui, répétés par les échos, portent au loin ce ter rible mot: F éternité ! F éternité ! On dit, que les gémissements qu’elle poussa alors, se font encore aujourd’hui entendre dans le bosquet, après que l’heure de minuit a sonné, et que les ténèbres couvrent la terre, et que le vent siffle à travers les arbres dépouillés de leur feuillage. Non loin du jardin, près d’un petit étang,