140 lance, elle vole à l’hermitagc la porte en est ouverte, elle entre: ITIermite assis sur un banc, adossé au mur, semble dormir; elle approche tout doucement de lui, il ne respire plus, son coeur avait cessé de battre. Naître au milieu du vaste cercueil, nommé la nature; ne rencontrer que les souffrances sur la route qui mène à la mort; pleurer d’abord les autres pour être pleuré soi-même, voilà la des tinée humaine! !.. ^ ' • • ... .- . .. ’V - LTIermite, dit-on, avait proféré la veille çle sa. mort, les paroles suivantes: „ Bois charmants, qu’est devenue votre ver dure? Vallons charmants, où sont allés vos fleurs et Vos parfums, naguère si délicieux aux heures brûlantes du jour ? Pourquoi les oiseaux, qui apportaient l’harmonie à vos bocages, ont- ils abandonné leurs demeures? Le vent siffle tristement dans les herbes jaunies et chasse de vant lui les feuilles séchées ...... Tout passe ainsi sur la terre! Ainsi fleurit et se fane l’homme majestueux ..... Portés sur l’aile rapide et silencieuse du tems, la vieillesse et l’hiver, mais surtout un coeur brisé par les regrets et les chagrins, ont bientôt flétri les fleurs de nos jeunes années. Eh bien! Déplorez vos destinées, vous dont les mondaines espérances rampent dans cet ob scur séjour! Mais lame sublime qui porte ses regards au-delà du tombeau, sourit aux misères