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PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION En étudiant les expériences de Wdhler, qui depuis quelques années ont exercé une influence si proéminente sur la littérature technique relative aux ponts en fer, au point de vue de la relation qui existe entre les résultats de ces expériences et les charges admissibles sur lesquelles l’ingénieur-mécanicien doit baser ses calculs de résistance, j’ai trouvé que les charges admissibles arrivées avec le temps à constituer un nombre extrêmement considé rable de données expérimentales, assez souvent dépourvues de concordance, confirment, pour une part assez importante, les rapports existant, d’après Wohler, entre les diverses charges de rupture (.1 ‘.2:1 pour le fer forgé) *. Cet intéressant résultat a fourni un nou veau point de vue permettant de tenir compte d’un besoin qui se faisait fortement sentir : celui de mieux ordonner qu’on n’avait pu le faire jusqu’alors, la grande quantité des charges admissibles. J’ai abordé ce travail dans le livre que je présente à mes lecteurs, avec l’intention de fournir aux personnes qui étudient l’art de l’ingénieur, ainsi qu'à mes jeunes 1 Les efforts admissibles, pour les cas principaux dans lesquels les matériaux sont soumis à une charge (traction, pression, flexion), ont été alors fixés, conformément aux expériences de l’auteur, à yoo, 600, 3oo k 6/cmq> pour le fer forgé ordinaire, et à 1200, 800. 4oo k 8/,>mq pour le fer forgé de qualité supé rieure (fer corroyé, fer fondu), avec faculté de choisir, pour les nécessités intermédiaires, des valeurs correspondant aux efforts limites. Les nouvelles prescriptions françaises pour la construction et l’entre tien des ponts en fer prennent les mêmes valeurs comme base, puisqu'elles permettent de calculer les efforts admissibles d’après les règles suivantes : i° Si l’effort subi par la barre considérée sous la charge a constamment le même signe, c’est-à-dire si la matière subit une extension ou une compression, l’on prendra: 'min ~ min avec le fer corroyé 600 + 3oo , avec le fer fondu 800 -|- 4oo , ~max ~max dans cette formule 7 min et zmaæ désignent le plus petit et le plus grand effort à considérer. a 0 Si la barre est alternativement soumise à l’extension et à la pression, il faudra prendre : avec le fer corroyé 600 —■ 3oo t avec le fer fondu 800 — 4oo , 7 max ~max formules dans lesquelles l’expression ztnax désigne la valeur absolue du plus grand effort {indépen damment du signe) et r la valeur absolue du plus grand effort avec des signes contraires. On a ainsi, conformément à la règle de l’article 1 et pour Jes genres de charge a et b (voir p. 38et 3g) : pour tmin = ~max avec a, l’effort admissible de 900 à i200 k 8/cmq. » t min =z o, » 6, » 600 à 800 » , d autre part, la règle 2 donne, avec les genres de charge b et c: pour 7 — o, avec è, l'effort admissible de 600 à 800 k S/cinq, w t — zmaXy y> c, y> 3oo à 4oo » • Bach. — éléments des machines. *