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PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION III modérer l’étendue de ce volume ; troisièmement, et ceci est pour moi le motif principal, parce que l’étude, profitable au point de vue de l’industrie, de la construction des machines par un jeune mécanicien suppose, autant ((ue possible, que ce jeune homme a, par devers lui, une pratique effective de deux ans dans un atelier pratique à laquelle l’école ne peut jamais suppléer suffisamment, quelques efforts que l’on lasse. L'école commet, à mon avis, une grande faute, en voulant enseigner ce que l'atelier enseigne beaucoup plus efficacement et ce qui ne peut souvent être enseigné d’une façon compréhensible qu’à des hommes faits. Elle commet une nouvelle erreur en n’exigeant pas que l’étude théorique soit précédée d'exercices pratiques. Oui songerait à former un futur officier en l’envoyant d abord dans une école de guerre, pendant quelques années, pour le faire passer ensuite aux études pratiques, c’est-à-dire à lui enseigner la stratégie avant de l’avoir fait participer aux premières manœuvres ? Je recommande cet ouvrage tant en ce qu’il offre de particulier que dans son ensemble, à la bienveillante appréciation de mes confrères. Stuttgart, octobre 1880. PRÉFACE DE LA DEU XIÈME ÉDITION Pour cette nouvelle édition de mon livre, publiée en deux livraisons, dont la première, terminée en juin 1891, allait jusqu'à la page 379, et dont la seconde a été achevée en 1892, 1 Ace point de vue, il est intéressant de suivre l’augmentation de valeur graduellement attribuée au temps de stage à l’atelier: Les ordonnances du Royaume de Unisse pour l’examen d'ingénieur-mécanicien, en date du 27 juin 187O, n’exigeaient de ceux qui, à la fin de leurs études, voulaient subir le premier examen officiel, aucun cer tificat de stage effectif dans 1111 atelier; c'est seulement à ceux qui se présentaient au second examen officiel que l’on demandait un certificat de deux ans de pratique, dont six mois au moins devaient avoir été employés à travailler dans un atelier. L’ordonnance souveraine du (irand-Duché de Bade, en date du 21 mars 1878, et relative à l’examen officiel des ingénieurs-méeaniciens, n’exige le stage à l’atelier comme condition d’admission, ni pour l’épreuve préalable ni pour l’examen définitif. Pendant les délibérations commencées en 1879 au sujet de l’introduction en Wurtemberg d’examens officiels pour les ingénieurs-méeaniciens, l’auteur, en qualité de membre de la Commission nommée à cette occasion, proposa d’exiger, comme condition d’aptitude au premier examen « un stage effectif d'un an au moins dans un atelier - ». Les règlements établis par ordonnance du roi de Wurtemberg, datée du 23 mai i883, contiennent cette condition qui a aussi été admise dans le règlement des examens pour le diplôme d’ingénieur-mécanicien, à l’école technique supérieure de Stuttgart. Dans le nouveau règlement des examens officiels d’architecture, en Prusse, en date de i88G (Décret ministériel du 6 juillet 1886-, on a aussi inscrit, à l’exemple du Wurtemberg, comme condition nécessaire de l’épreuve préalable, un stage effectif d'une année dans un atelier, avec faculté, toutefois (§ i3), d’in terrompre cette » année d’étude » au bout de six mois, pour la compléter au plus tard avant la nomina tion aux fonctions de conducteur de travaux (c’est-à-dire après la passation du premier examen officiel). Les règlements du Royaume de Saxe, au sujet des études et des examens d'architecture, pour les services techniques supérieurs de PEtat, en date du i or juillet 1888, ainsi que les ordonnances grand- ducales de Hesse, relatives au même sujet et datées du 10 juillet 188g, se sont mis d’accord avec les règlements prussiens. D’après une ordonnance royale du î3 avril 1892 et les ordres ministériels y relatifs, on exige comme condition d’aptitude à l’épreuve préalable, dans les nouveaux règlements d’examens du Wurtemberg, un