INDUSTRIES DIVERSES. 9 mier rang intérieur est formé de dents relativement fortes pour Gr. vi. recevoir le premier choc ; la force centrifuge chasse vers l’extérieur la matière à hroyer qui passe successivement à travers les autres rangs dont la denture va en décroissant et sort en poudre de la grosseur réglée par la denture. Un volant régulateur sert à rapprocher le plateau mobile de celui qui est fixe et détermine la finesse delà trituration. Cet appareil est employé comme moulin à café donnant peu de poudre, puis pour la trituration du tan, de la canne à sucre, des matières à fabriquer le papier, etc. Le pulvérisateur Lucop (France) comprend une série de bou lets en fonte agissant par chocs en tournant et roulant dans une enveloppe circulaire fermée latéralement par un tamis. Cet appareil donne de bons résultats pour le broyage du noir animal, des engrais, etc. M. Faure (France), en dehors de son appareil décorliqueur de la canne (voir Sucrerie), expose un appareil se distinguant par la disposition en développante de cercle des surfaces cannelées qui opèrent le broyage des matières. MM. Baugh et Sons (Etats-Unis) exposent des moulins à sec tions du genre du broyeur Anduze, mais moins simples. A 0 Tilleuse ou broyeuse. — M. J.-J. Lefébure (Belgique) expose un appareil dit tilleuse ou broyeuse, destiné à enlever au lin sa paille et comprenant deux tambours cannelés entourés de cylindres plus petits, également cannelés, broyant les textiles sur toutes leurs faces. Le lin ainsi décortiqué est débarrassé de la gomme qui en toure les fibres au moyen d’un lessivage dans une solution alcaline de soude. Ce procédé permet d’enlever la gomme sans danger d’attaquer les fibres. Le lin ainsi traité est séché et teillé très rapidement. Le traitement des lins par la méthode de M. Lefébure conduit à la suppression du système rural ordinairement employé et consis tant dans la désagrégation des fibres par la fermentation acide et putride.