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62 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. IV. lui-même. Dans l’ancien langage, vers i83o, les industries dont — nous avons à nous occuper étaient classées dans les Arts vestiaires. C1 ‘ 37 ‘ C’est à cet important groupe que les rattachait le Rapporteur de l’Exposition de 1834. Nous pourrions, sans doute, paraître man quer de modestie en revendiquant cette dénomination pour les in dustries qui font l’objet de ce rapport, mais nous pensons rester dans les limites de la vérité en disant que ces industries seraient plus justement dénommées : Industries vestiaires. Si l’on trouve ce titre trop vaste, et si l’on est. d’avis qu’il convient d’établir, entre les industries qui s’occupent de transformer les tissus pour les appli quer au vêlement, des distinctions conformes à la réalité, nous croyons qu’on pourrait instituer deux catégories: la première, dite des Industries vestiaires, s’appliquerait au vêtement lui-même et a ses dérivés : elle embrasserait la bonneterie, la chemiserie et les parties moins importantes du vêtement, telles que les faux-cols, les cravates, etc.; la seconde, sous la dénomination d’industries accessoires du vêtement, comprendrait tous les articles qui ont pour but d’orner, d’embellir et de compléter le vêtement, tels que les boutons, les cannes, les parapluies, les éventails, etc. Qu’on se garde de croire qu’il n’y ait dans une pareille classifi cation qu’un exercice stérile d’esprit; rien ne saurait être indiffé rent quand il s’agit de classer les produits de l’activité industrielle suivant leur ordre d’utilité et d’importance. D’ailleurs, les indus tries qui font la matière de ce rapport méritent d’être examinées avec attention et étudiées avec soin ; par l’extension considérable qu’elles ont prise et prennent chaque jour, elles ont conquis leur droit de cité dans la république industrielle. Les récompenses nom breuses et élevées accordées à la Classe 3y attestent de la manière la plus éclatante que justice a été enfin rendue à des manufactu riers et à des négociants dont les professions avaient, jusqu’en 1878, été, sinon dédaignées, du moins trop oubliées. II On a dit, depuis longtemps et surtout dans ces dernières an nées, beaucoup de bien et beaucoup de mal des Expositions uni-