T Gr. IV. COLS-CKAVATES Cl. 37. ET LINGERIE POUR HOMMES ET POUR FEMMES. cojisii>ÉiUTio.\s <;knki;\u;s. 1 La Classe 37 de l’Exposition universelle de 1878 a eu pour mission de s’occuper des Accessoires du vêlement. Cette dénomination répond-elle exactement à la réalité des faits et peut-elle s’appli quer à tous les produits que cette Classe a présentés au public? Il est évident que les boutons, les éventails, les parapluies, les bre telles, sont des accessoires du vêtement; mais, quand il est question de la chemiserie, de la bonneterie, ne s’agit-il pas du vêtement lui- même? Peut-on dire que la chemise, que le tricot de laine, que le jupon, soient des accessoires de notre costume? Personne n’ose rait le soutenir. Nous n’ignorons pas combien il est difficile d’éta blir, pour chaque industrie, une catégorie spéciale, de grouper les produits humains dans des classes déterminées et sous des rubri ques claires et nettes. Si cette difficulté existe dans les grandes industries, combien est-elle plus sensible quand il s’agit d’indus tries qui ne sont pas séparées les unes des autres par des lignes de démarcation réelles. Leur domaine n’est pas circonscrit, leurs contours sont si vagues et leurs frontières si élastiques, que les empiètements de l’une sur l’autre semblent légitimes et naturels et que personne n’en manifeste la plus légère surprise. Tel est le cas des industries dont nous avons à nous occuper. Quoi qu’il en soit, et tout en reconnaissant combien il est malaisé de leur donner une dénomination qui s’applique à elles seules et les définisse, nous ne pouvons nous empêcher de remarquer que les industries des cravates et de la lingerie ne sont pas, à propre ment parler, des accessoires du vêtement. Elles sont, non pas seulement une partie du vêtement, mais composent le vêtement