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50 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. IV. Ce développement dans la fabrication de la province doit elre — attribué à la différence sensible des prix de main-d’œuvre et à C1 ' 37 ‘ ce ]l e des frais généraux qui n’est pas moins considérable. Les montures métalliques, presque seules en usage aujour d’hui, se fabriquant à Paris, Lyon et Pont-de-Boide (Doubs). La fabrication des montures en jonc ne soutient que très diffi- lement la lutte contre celle des montures en acier, et tend visible ment à disparaître. Quant aux montures en baleine, on ne doit en faire mention que pour mémoire; les prix excessifs de cette matière, qui s’est élevée de ik à 53 francs le kilogramme, en rend l’emploi presque impossible. Les aciers employés dans la confection des montures de para pluies et d’ombrelles sont de provenance française et de prove nance anglaise. Les aciers anglais sont frappés, à leur entrée en franco, dun droit énorme, qui est une puissante entrave pour l’exportation de nos produits fabriqués. Par une étrange contradiction, dont soul- frent les producteurs français, la monture fabriquée, taxee au poids, paye 20 francs les 100 kilogrammes, de façon que les droits perçus s’élèvent à 1 5 p. 0/0 environ, de la valeur du pro duit, tandis que l’acier en couronne, qui est la matière première indispensable, paye, en vertu du même tarif, 20 francs les 100 kilogrammes, soit /10 p. 0/0 de la valeur. Les bois dont on se sert pour la fabrication des manches de parapluies et d’ombrelles, fabrication dont Paris a à peu près le monopole, sont de provenances diverses. La France nous fournit le cornouiller, l’épine ou aubépine, le néflier, le noisetier, le sanguin, qui sont employés à l’état de brins; le charme, le chêne, le hêtre, le sycomore et lérable, (jue l’on débite d’abord en planches, puis en baguettes que l’on arrondit. Le prix de ces bâtons varie de 5 à 3o francs le cent. De l’Afrique on tire des bois très estimés dans l’industrie des parapluies, ce sont: le myrte, l’olivier, le laurier-tin, l’oranger, le caroubier, etc. etc. Tous ces bois sont employés à l’état de brins et valent de 3o à 60 francs le cent. La majeure partie des bois des îles nous vient de la Guyane, ces