Volltext Seite (XML)
BOUTONS. 35 nnncières, l’avenir nous apprendra si cette mesure aura été sage, Gr. iv. ou si elle provoquera des représailles qui troubleront l’équilibre — de ses opérations. C1 - 37 - La fabrique autrichienne est très importante également; elle s est developpee surtout depuis quelques années. Les grandes spé cialités pour 1 exportation sont les articles de nacre et de verro terie. L Italie, entree a peine dans la lutte, depuis les annexions suc cessives de la Lombardie et de la Vénétie, y occupe déjà un poste distingué et exporte quelques articles ordinaires. Tous les autres États de l’Europe produisent des boutons, mais pour leur consommation intérieure, et se protègent, par des droits prohibitifs, contre 1 importation des produits étrangers. ÉTAT DE I.A FABRICATION ACTUELLE. Matières premières. L industrie de la boutonnerie, dont on ne saurait contester l’es prit ingénieux, a réussi à utiliser, pour la confection de ses pro duits, une prodigieuse variété de matières, empruntées par un privilège, peut-être unique, aux trois règnes de la nature. Aux minéraux, elle doit l’or, l’argent, le cuivre, le fer, le nickel, l’aluminium, le zinc, tous les métaux fusibles ou mal léables, le kaolin, le feldspath, toutes les matières vitrifîables et pouvant fournir tous les types de verre, de cristal, de porcelaine, etc. Le règne végétal lui fournit la série des bois durs, les noix de corrozo, dit ivoire végétal, les noix de coco. Au règne animal elle emprunte : les os, l’ivoire, la corne, le cuir, les crins, la nacre du burgau et de diverses espèces de mollusques, etc. Elle emploie aussi, en très grandes quantités, tous les tissus de soie, de laine, de laine et soie, de fil, de coton, etc., etc. Les (rois quarts des étoffes employées par cette industrie sont fabriquées en France, bien que Lyon se soit laissé dépasser par les fabriques étrangères, pour les tissus de soie spécialement des- 3.