210 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. rv. sept exposants étrangers, auxquels le jury a accordé les récom- penses soivantes : Cl. 37. France. Étranger. Totaux. Médailles d’or 2 1 3 Médailles d’argent 3 1 h Médailles de bronze 9 1 i h Mentions honorables u 2 Totaüx généraox 16 7 23 FRANCE. Bien qu’il y ait eu quelques abstentions parmi les fabricants français, les expositions des deux grandes maisons de Rouen ont suffi pour représenter, dans tout son éclat, l’industrie des tissus élastiques. Ces deux fabricants produisent, à eux seuls, les trois quarts au moins des tissus pour bretelles, jarretières et ceintures, qui se font en France. Le nombre et la variété de ces tissus étonnent les personnes étrangères à celte industrie ; chaque saison voit surgir des mil liers d’échantillons nouveaux : ceux-ci destinés à la classe des tra vailleurs ; ceux-là, aux consommateurs plus riches. Ces maisons ont exposé : La bretelle, depuis 2 francs jusqu’à 5o francs la douzaine; La ceinture, depuis 1 fr. 26 cent, jusqu’a 1 2 francs; La jarretière, depuis 45 centimes jusqu’à 8 francs. L’exposition des tissus de soie a prouvé que l’article de Sainl- Étienne-Saint-Chamond conserve, sur ses quasi-similaires étran gers, un élément décisif de supériorité dans ses teintures; ses ponceaux, ses bleus, restent inimitables. D ailleurs, les Anglais, dont la concurrence est la plus redoutable, ne sont pas encore ar rivés à faire l’article chaîne de soie ou trame de soie franche; iis s’attachent surtout à produire à meilleur marché l’article mi-soie de fantaisie, et ils font au moins aussi bien que nous l’article en laine à envers blanc, pour chaussures d’hommes.