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TISSUS ÉLASTIQUES, BRETELLES, JARRETIERES, ETC. 209 Les salaires de Rouen, compris dans les moyennes générales, Gr. rv. sont inférieurs de 20 p. 0/0 à ceux de Paris. . Cl. 37. La seule amélioration introduite dans les procédés du travail a été l’emploi de la machine à coudre, qui commençait seulement en 1867, et qui s’est généralisée depuis. L’industrie du montage, comme on a pu le voir par ce qui pré cède, tire ses tissus des manufactures françaises. Ce qu’elle em prunte aujourd’hui aux tissus étrangers est insignifiant. Pendant quelques années, elle a demandé à l’Allemagne ses schappes, c’est- à-dire des tissus en hourre de soie; Saint-Etienne a supprimé celte importation par une meilleure fabrication du même article. L’importation des bretelles montées est aussi devenue presque nulle. Il y a trois ou quatre ans, les Anglais nous envoyaient des bretelles montées en cuir, sur tissus à couleurs éclatantes, qui ont eu un moment de faveur dans les magasins de nouveautés et les magasins spéciaux d’articles de toilette. Ce genre de bretelles, non élastiques, a fini par être trouvé incommode et a disparu de notre consommation. En somme, les bretelles et jarretières montées constituent une de nos bonnes industries, puisque notre exportation dépasse, de 20 p. 0/0 environ, la vente à l’intérieur. Mais il ne faut pas s’endormir sur ce succès relatif. L’exporta tion s’est maintenue et a même progressé, mais c’est par l’eflét du développement général des affaires, et par l’emploi croissant des articles courants de grande fabrication. Sur les articles de luxe, essentiellement parisiens, et presque exclusivement destinés à l’exportation, la production a notable ment diminué. En outre, les jarretières de Saint-Etienne-Saint-Chamond s’ex portent, aujourd’hui, davantage en tissus et moins en jarretières montées. Ce dernier résultat est du surtout aux tarifs presque prohibitifs que les Etats-Unis d’Amérique ont établis sur les ar ticles confectionnés. L’Exposition de 1878, pour les industries des tissus élastiques, bretelles et jarretières montées, comptait seize exposants français et Classe 37. 1,1