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208 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. IV. Cl. 37. BRETELLES ET JARRETIERES MONTEES. Le chillrc de la production totale, dans cette branche d’indus trie, a suivi, depuis 1867, à peu près la même progression que celui de la production des tissus élastiques. 11 était, à cette époque, de 8 millions de francs; il est, aujour d’hui, environ de 11 millions de francs, et se décompose ainsi : I ° Bretelles-jarrelières, montées par les fabricants de tissus du centre l'aris-lîouen : 3 millions de francs de tissus, à augmenter de /10 p. 0/0, représentant ta valeur des cuirs, boucles, façon et frais généraux, etc. etc 4,500,000 a 0 i,5oo,ooo francs de tissus élastiques, livrés à l’inté rieur, transformés en bretelles et jarretières par les monteurs spéciaux et augmentés ainsi de 5o p. 0/0 pour montage, etc a,abo,ooo 3° 3,ooo,ooo de tissus livrés à l’industrie du montage par Saint-Etienne-Saint-Chamond, augmentés de 3o p. 0/0, pour transformation en bretelles et jarretières.. 3,900,000 4° Jarretières, bretelles, pattes ou garnitures de bretelles, créées de toutes pièces par les monteurs, sans tissus élastiques 65o,ooo Total 11,000,000 II y a, à Paris, trente maisons environ, qui montent les bre telles et les jarretières. Dans ce nombre sont comprises les deux grandes manufactures de Rouen, dont l’une fait faire tous ses montages à Rouen, et dont l’autre, ayant aussi à Rouen ses ate liers de monture, n’opère à Paris que le montage de quelques articles spéciaux. Tous les autres monteurs exécutent leur travail à Paris, ou dans un rayon qui ne dépasse pas la banlieue. Le travail total, tant à Rouen qu’à Paris, occupe environ trois mille cinq cents ouvriers et ouvrières. Le salaire moyen est de 5 fr. pour les hommes, et de 1 fr. 75 cent, à 2 francs pour les femmes. La faible moyenne, pour les femmes, résulte surtout des mon tages qu’elles font chez elles, et auxquels les soins de leur ménage ne leur permettent de consacrer qu’une partie de leur journée.