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TISSUS ÉLASTIQUES, BRETELLES, JARRETIÈRES, ETC. 207 Le chiffre de la production totale est compris entre <) et 1 o mil- Gr. IV. lions de francs. ' Cl. 37. A Saint-Etienne, la production, depuis trois ou quatre ans, paraît s’être ralentie, sous la double influence de la concurrence anglaise, pour les tissus pour chaussures d’homme, et de la mode, qui a substitué les boutons à l’élastique, pour les chaussures de femmes. A Saint-Chamond, on n’a subi qu’un déplacement, les tissus pour jarretières et ceintures ayant remplacé les tissus pour chaus sures. La production n’était que de 6 à 7 millions en 1867. Sur les pou 10 millions actuels, k millions environ sont exportés. Il y a une trentaine de fabricants, dont quelques-uns sont in stallés à Lyon et à Nîmes. Le nombre des ouvriers est d’environ six cents, celui des ou vrières , de huit à neuf cents. Le salaire des hommes est, en moyenne, de G francs, celui des femmes, de 2 fr. 20 dans les ateliers, et de 1 fr. 76 cent, à domicile. Les moteurs à vapeur ne se sont pas généralisés comme à Rouen. Deux fabriques de Saint-Etienne, seulement, les ont adoptés; mais il s’est produit dans le mécanisme des métiers des améliora tions successives, qui ont presque transformé la fabrication de puis 1867. A Saint-Étienne et à Saint-Chamond, les fils de coton, pour chaîne, sont fournis par les filatures françaises et par l’Angleterre. La soie de Chine, est employée de préférence aux soies de France et d’Italie, parce qu’elle prend, à la teinture, plus d’éclat et de pureté dans les nuances. Quant aux lils de caoutchouc, cette région n’emploie que les fils anglais qu’elle considère comme étant meilleurs, contrairement à l’opinion des fabricants du centre de Rouen-Paris, qui donnent la préférence aux fils français.