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196 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. rv. Les peaux des pays du Nord, tels que l’Irlande et la Norvège, — sont de qualité inférieure, ci. 37. ^ peaux est assez variable suivant les provenances, et aussi, tout naturellement, suivant l’état général des aflaires et l’abondance de la matière. Certaines sortes recherchées, telles que les peaux du Poitou et du Charolais, ont atteint, dans certaines années, le prix de 72 à 70 francs la douzaine (à l’état brut). Dans ces derniers temps, ces prix ont beaucoup baissé. Si l’on calcule une moyenne générale d’un assez grand nombre d’années, en tenant compte des prix variés des sortes et des prove nances, on arrive, pour les peaux de chevreau brutes, a un prix moyen de 35 à Ao francs la douzaine. Pour les peaux d’agneau, qui sont généralement plus grandes, le prix moyen calculé de la même façon serait d’environ 2 5 francs la douzaine. L’Amérique du Sud produit aussi une quantité importante de peaux de chevreau qui sont, en partie, employées pour gants dits de Suède, attendu qu’un grand nombre de ces peaux, détériorées par les ronces, ne peuvent servir à la fabrication du gant glacé. On emploie aussi des peaux de mouton, sciées, qui servent a faire les gants, dits gants du Tyrol. On fait encore quelques gants en peaux de poulain et en peaux de veau, qui viennent de Russie, mais ce sont la des fabrications très restreintes. Les gants en peau de chevrette, destinés au marche anglais, avaient pris, il y a quelques années, une certaine importance; mais le prix croissant des peaux employées a cette fabrication en a di minué sensiblement l’écoulement. L’usage des moteurs à vapeur n’est pas encore très répandu dans l’industrie de la ganterie proprement dite. Us ne sont em ployés que dans quelques maisons qui ont adopté le dolage méca nique, et qui ont adjoint à leur fabrication le travail de la mégis serie, qui comporte, plus que la ganterie, l’emploi des machines et des moteurs mécaniques.