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138 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. iv. aussi bien pour les maisons de gros que pour les maisons de dé- ci 37 ta ^‘ ^ st_ce a ^ re ( I ue ’ ^ ans chemiserie, on ne connaisse pas les grands ateliers? Non, mais ces grands ateliers ne se rencontrent guère que dans les maisons centrales et les établissements reli gieux. Cette question, qui entraîne l’examen du personnel ouvrier et des salaires, ne peut être traitée sans que nous ayons abordé l’étude de la lingerie pour femmes. Jusqua présent, saufen 1860, tous les chiffres fournis ont presque toujours embrassé l’une et l’autre de ces industries. Nous nous proposons de faire à chacune sa part, autant que nous le permettront et nos moyens d’action et les ressources du raisonnement. Pourquoi traiter en deux fois un sujet double à la vérité, mais dont les deux parties sont si intime ment liées et soudées l’une à l’autre, qu’elles ont, jusqu’ici, été re- . gardées comme une seule et même chose. Le chimiste ou le savant, qui veut séparer plusieurs corps agrégés l’un à l’autre et qui ne for ment qu’un objet unique, a recours à des procédés scientifiques,à des moyens rigoureusement exacts, à des méthodes infaillibles; il n’en est pas de même dans notre matière, ce n’est que par des tâtonnements et par des comparaisons que nous arriverons à tirer, je ne dis pas, des conclusions vraies, mais à peu près vraies et presque exactes. II LINGERIE POUR FEMMES ET POUR ENFANTS. La lingerie pour femmes comprend : i° Les chemises de jour et de nuit, les camisoles, les panta lons, les jupons, les cols et les manches, les parures, les peignoirs, les fichus, etc. ; 2° Les trousseaux qui se composent de tous les articles que nous venons d’énumérer, plus le linge de ménage, tel que taies d’oreiller, draps, nappes, serviettes, etc. La lingerie pour enfants se compose de tout ce qui constitue la layette, c’est-à-dire des chemises, jupons, brassières, bavoirs,