124 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. IV. C1> 37 _ ENQUETE DE 1860. Dans l’enquête de 1860, on ne suit plus les mêmes errements et l’on ne s’attache plus à la même division que dans la précédente. On établit deux classes : la lingerie-chemiserie et la lingerie. Dans la première, il ne s’agit plus que de la lingerie-chemiserie pour hommes; dans la deuxième classe sont placés tous les articles de lingerie pour femmes et enfants. CHEMISERIE. «Avant i83o, dit le rapporteur, les chemises étaient générale ment faites à façon par les lingères; ce fut seulement vers cette époque qu’un fabricant, nommé Lamy-Houssel,s’annonça comme chemisier sur mesure, apporta des soins tout particuliers à la coupe, et s’attacha à donner à la chemise la précision que les tail leurs mettent dans la confection des habits. Son exemple ayant été suivi par d’autres industriels, la fabrication de la chemise devint l’objet d’une industrie spéciale, aujourd’hui très prospère. «Dette fabrication comprend aujourd’hui la chemise de luxe et la chemise d’exportation.» Les chemises de luxe sont confiées à des ouvrières libres ou à des entrepreneuses, et il ne faut pas moins d’une journée pour en confectionner une. La façon est payée de i franc à i fr. 5o cent., et, pour une chemise plus riche, qui exige une demi-journée de plus, de □ à 3 francs. Les prix de ce genre de chemises sont, en général : i en niadapolam, la pièce, de 8 à i a francs. avec devant, col et poignets toile.. . 8 à 15 en toile de Lisieux, Cambrai ou Cho- 1 let 10 à no f en toile de Flandre ou de Frise et or- \ nées de broderies î oo fi-, et an delà. Les chemises d’exportation sont, en général, fabriquées par