COLS-CRAVATES, ETC. ver des documents solides sur lésquels il fût possible de fonder des Gr. IV. observations et d’établir des faits irréfutables. 11 n’en est nas tout à 1 , Cl. 37. fait de même en ce qui touche la lingerie. Quand nous avons pré senté nos considérations générales, nous avons mentionné les en quêtes de la Chambre de commerce; c’est dans les travaux dus à cette compagnie qu’on trouve les renseignements les plus abon dants sur la lingerie; on peut même dire que cette industrie est une de celles qui y occupent la plus large place. Bien qu’il ne s’agisse, dans les rapports de la Chambre de commerce, que du dé partement de la Seine, on peut et l’on doit regarder ces documents comme très précieux, non seulement à raison de l’importance du département, mais aussi à raison du soin avec lequel les enquêtes, surtout celles de i85o et de 1860, ont été élaborées. Il nous semble, si nous voulons que notre travail soit complet, que nous devons faire passer sous les yeux de nos lecteurs les faits princi paux et les chiffres les plus importants de ces enquêtes. ENQUÊTE DE 1850. Dès 18/17, la lingerie se divise en trois catégories : linge d’homme, linge de femme, linge de ménage. (Voir plus haut, page 65.) Le travail des entrepreneurs de lingerie se confond souvent avec celui des entrepreneurs de broderies, avec celui des modistes, enfin avec celui des confectionneuses de vêtements pour femmes. Les grandes maisons de confection de lingerie occupent, en gé néral, des coupeurs, des dessinateurs. . . et livrent, toutes prêtes à être fabriquées, des pièces à des sous-entrepreneuses. De là une grande difficulté pour recenser les ouvrières et la nécessité de faire porter l’enquête sur les confectionneurs, les sous-entrepre- neuses et les ouvrières. En 18A7, 2,3ia ouvrières à Fatelier sont occupées chez les confectionneurs; 2,A25 chez les sous-entrepreneuses; 4,287 travaillent en chambre. Total. 8,97/1 ouvrières. 8.