114 EXPOSITION UNIVEIISELLE DE 1878. qui s’applique presque exactement sur le bras, depuis l’ouverture de la fourchette et même au delà, est fortifiée par un morceau de toile qui double la manche en dessous. Les anciens n’ont point porté de chemises. On a transporté le nom de chemise dans les arts, par l’analogie des usages, à un grand nombre d’objets diffé rents. V I LINGERIE POUR HOMMES. Chemiserie. Encore aujourd’hui il convient d’établir la grande et impor tante distinction que n’ont cessé de mentionner les rédacteurs des enquêtes et les rapporteurs des différentes Expositions : elle con siste dans la chemiserie de luxe et dans la chemiserie d’exportation; en d’autres termes, dans la chemiserie de gros et dans la chemiserie de détail. Il arrive, à la vérité, très souvent que les chemisiers de gros entreprennent la fabrication des chemises de luxe, et, réci proquement, que les chemisiers de détail s’appliquent à produire des articles destinés à l’exportation; mais, dans ce cas, il y a une simple interversion des rôles, due au jeu de la liberté commer ciale , et les procédés de fabrication n’en sont en rien modifiés : le chemisier de détail emploie les moyens en usage dans le gros et le chemisier en gros s’adresse aux mêmes ouvrières que le chemi sier en détail. C’est presque exclusivement dans les procédés que consiste la différence entre ces deux genres d’industrie : aussi nous ne reviendrons sur ce point que le moins possible. La lingerie pour hommes embrasse les produits suivants : i° Les chemises blanches et de couleur, en coton, en toile, en llanelle ou en tissus de fantaisie; 2° Les caleçons en toile, en croisé, en coton, en llanelle et en tissus de fantaisie; 3° Les gilets en flanelle et en tissus mixtes ; 4° Les devants de chemise en toile et en coton, unis ou brodés ou de fantaisie ; 5° Les faux cols et manchettes et plastrons de chemise. On a vu, jusqu’à présent, quelle difficulté nous avons eue à trou-