18 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. vin. où il se produira un cheval d’élite, les autres n auront qu a ren- — trer à l’écurie et à le laisser courir seul. C’est ce qui est arrivé à Pomponnet. L’élevage de l’anglo-arabe s’étendant, les champs de chevaux devenant plus nombreux, de nouvelles écuries menant chaque année des anglo-arabes au poteau, il est indispensable de créer de nouveaux encouragements, qui accordent une chance a tous les bons chevaux et pas seulement au meilleur ou aux deux meil leurs. La part du meilleur cheval est faite, celle des chevaux de se cond ordre reste à faire. Ne pas la faire, ce serait arrêter l’institution dès ses débuts, quelque favorables qu’ils soient : ce serait porter le découragement dans les écuries et supprimer pour ainsi dire les épreuves, si né cessaires cependant pour l’appréciation exacte de la qualité des reproducteurs anglo-arabes, comme pour celle des reproducteurs anglais. 50,0oo francs sont indispensables pour compléter la création. Nous ne doutons pas que la Chambre des députés ne fasse cet excellent placement. Plus tard une autre question se posera, celle de savoir s il ny aurait pas avantage à créer des prix spéciaux aux anglo-arabes ayant un degré de sang de plus. L expérience sur ce point-la, comme sur tous les autres, nous dira ce qu’il y a à faire: a chaque jour son œuvre. ÉTALONS ET JUMENTS PROPRES À L’ATTELAGE DE LUXE, DE TROIS ET QUATRE ANS. Dans les catégories renfermant les carrossiers au-dessus et les carrossiers au- dessous de i m ,63, mâles et femelles, les sujets étaient nombreux et d’un mérite transcendant. Peut-être aurait-on pu faire la part plus large aux étalons de trois ans, en réduisant un peu celle des étalons de quatre ans. On n’eût pas dû oublier, en effet, que les étalons étrangers, russes, anglais ou hongrois, n’étaient là qu’a 1 état d exception et que les