10 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. Vffl Cl. 77. à ses débuts. Comme nous avons à modifier beaucoup de nos es pèces trop communes, manquant de souplesse et de résistance, parce qu’elles manquent de sang; comme, d’autre part, nous voyons partout, même dans nos bons centres d’élevage, une sorte de bo hème chevaline dépourvue de toute qualité et dès lors appelant le sang, le cheval arabe nous est indispensable, nous avons besoin qu’il nous apporte sa sobriété, sa netteté, et qu’il prépare, en leur donnant du sang, nos juments de basse extraction à recevoir un reproducteur plus avancé. En Orient, ou trouve de moins en moins des étalons remar quables de la race pure arabe. On a de la peine à croire que la plupart de ceux qui en sont ramenés descendent en droite ligne des cavales du Prophète et des fameuses juments de Salomon. Ce cachet oriental, qui distinguait autrefois les étalons arabes, a presque disparu; à peine le retrouve-t-on chez quelques-uns des animaux ramenés par MM. de Lagrange, de Laire et de Ganay, et cependant ces messieurs ont mis le plus grand soin à fouiller l’Asie jusqu’à l’Euphrate. Dès lors la nécessité de conserver chez soi le type arabe, que l’industrie privée dédaigne de faire et que l’Orient néglige depuis que les tribus appauvries et soumises ne font plus la guerre, cette nécessité, dis-je, s’imposait au Gouvernement. La jumenterie arabe a quelques belles juments arabes. Dieu veuille qu’elles puissent trouver un étalon digne d’elles. Dieu veuille aussi que l’Administration ne cherche pas à faire ce qui ne rentre pas dans sa mission. Elle nous doit des étalons arabes d’un mérite réel, elle ne nous doit que cela. Ses étalons orien taux se révéleront à elle par leur puissance de reproduction, quand l’expérience lui aura signalé les plus purs et les meilleurs. Qu’elle se hâte de les utiliser à Pompadour avec ses juments arabes et qu’elle fournisse à l’industrie privée les bons reproducteurs arabes qu’elle lui demande. L’industrie privée se chargera du reste. BACE ANGLAISE. Le pur sang anglais était remarquablement représenté à l’Ex position universelle. On y admirait 38 étalons, dont î anglais,