Gr. VIII. Cl. 77. 8 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. le commettre dans une exposition agricole et on ne lui reconnaît d’autre théâtre que la pelouse d’Epsom ou de Newmarket. En France, nous pensons autrement et nous ne craignons pas de le placer à côté des races de service, qu’il a mission de perfec tionner, et de mettre ainsi la cause en face des effets. Nous ne voyons pas ce que les principes ont pu y perdre et nous sommes certains que l’attrait de l’exposition y a beaucoup gagné. Les Hongrois ont fait très peu de réclamations et rien n’a été plus facile que de leur donner satisfaction. La correction chevale resque de cette nationalité si sympathique ne s’est pas un instant démentie. Du reste, les étrangers comme les Français ont rendu hom mage à l’aménagement des écuries : confort, aération, élégance dans la disposition du local, rien ne laissait à désirer. Plus de mille chevaux se mouvaient sans désordre dans le local de l’expo sition. Il eût été difficile de mieux faire pour une installation pro visoire. LA RACE!ARABE. La race arabe n’était représentée à l’exposition de Paris que par un petit nombre de sujets: 11 étalons et 6 juments. Les 11 étalons se composaient de : 5 chevaux russes, 2 chevaux français, plus un étalon au Gouvernement hongrois, et 3 au Gou vernement français. Les juments étaient toutes françaises, sauf la meilleure, qui appartenait au Gouvernement hongrois. Là, comme dans toutes les autres catégories, le Gouvernement français, c’est-à-dire notre Administration des haras, et le Royaume de Hongrie ne concouraient pas pour les prix qu’ils avaient déclaré ne pas vouloir disputer aux écuries particulières. H n’en était pas de même des chevaux russes, propriété, non du Gouvernement russe, mais du grand-duc Nicolas. Le î^prix des étalons arabes fut attribué à Roustchuk, cheval blanc, au grand-duc Nicolas. Ce cheval, grand, très distingué, mais un peu haut sur jambes, fut acheté par M. le marquis Cos-