h EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. vm. il les avait reconnus dignes. Il a estimé qu’un groupe d hommes éminents par leurs connaissances spéciales, chargé par la confiance C1 ‘ 77 ' du Gouvernement et les suffrages librement exprimés des exposants, de faire une étude comparative de toutes les richesses chevalines du globe, exceptionnellement réunies pour cette lutte internatio nale, et d’en classer les sujets d’après leur valeur respective, avait le devoir de laisser de son travail une trace plus durable que celle d’un défilé rapide. Une exposition de ce genre n’est pas, en effet, simplement un spectacle curieux entre tous, mais passager: elle doit être avant tout un enseignement. Dès lors, la voix autorisée de ce grand jury de cent membres, choisis pour moitié par M. le Ministre de l’agriculture et du com merce et pour moitié par les exposants de toutes les nationalités, n’avait-elle pas le devoir de se faire entendre? Ce juge autorisé ne devait-il pas donner à ses appréciations une publicité qui fît vivre, au delà d’un jour, sa pensée sur les diverses races représentées à l’exposition hippique et sur leurs aptitudes à répondre aux besoins modernes. Le jury a cru que sa pensée devait être consignée dans un rap port d’ensemble, présenté à M. le Ministre de l’agriculture et du commerce. Beaucoup d’hommes éminents, connus depuis longtemps par des services rendus à l’élevage, par leurs succès sur le turf, par leurs savants écrits, faisaient partie du jury. Pour trouver un rapporteur parmi eux, on ne devait éprouver qu’un embarras, celui du choix. En désignant, à l’unanimité,par une délibération, celui d’entre eux qui n’avait d’autres droits à leur bienveillance que le choix que vous avez bien voulu faire de lui pour les présider, MM. les Membres du jury m’ont fait un grand honneur et m’ont imposé un grand devoir. Le seul moyen que j’aie de m’acquitter envers eux, c’est, Monsieur le Ministre, de m’efforcer de vous transmettre dans un rapport fidèle tout ce que j’ai retenu de leurs impressions.