IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE. 15 Gr. II. Cl. 9. CHAPITRE II. LES ETABLISSEMENTS OFFICIELS. Contrairement à ce qui avait été fait à l’Exposition de 18G7, où l’on avait mis les établissements officiels hors concours, on a cru devoir leur décerner un ordre de récompenses particulier, cor respondant aux médailles accordées à l’industrie privée. Autant il semblait juste à tout le monde que Ton récompensât le personnel d’élite qui se trouve dans ces établissements, autant il semblait superflu à quelques-uns de rompre avec la tradition créée en 1867. Dans l’application, on en est arrivé à ne pas dis tinguer entre la fabrique des papiers de l’Etat de Saint-Péters bourg et celle des Etats-Unis, entre lesquelles il est impossible d’établir la moindre comparaison, ni pour l’importance de l’éta blissement, ni pour les travaux qu’elles produisent, ni pour le but auquel elles tendent. La simple imprimerie du Dépôt de la guerre de Madrid a dû être placée sur la même ligne que l’imprimerie si complète de Lisbonne; ce qui prouve surabondamment que les diplômes ont été, pour certains établissements, encore plus un hommage rendu aux nations représentées dans la classe de l’im primerie et de la librairie qu’une distinction destinée à récom penser une personnalité. Une exposition des établissements officiels sera toujours fort incomplète. L’Angleterre, la Belgique, la Hollande, la Suisse, l’Italie, l’Espagne, n’ont pas d’imprimerie nationale proprement dite et ne sauraient concourir. En 1878, cette exposition a été, on peut le dire, tout à fait incomplète, car nous ne pouvions mettre en parallèle avec les tra vaux de notre Imprimerie nationale ni les travaux de l’imprime rie impériale de Berlin, ni même ceux de l’imprimerie impériale deVienne, qui, à nos précédentes expositions, leur disputaient la place d’honneur.