PRODUITS DE LA BOULANGERIE ET DE LA PÂTISSERIE. 21 Leur pain d’épice est très demandé par le commerce et par les Gr. vu. marchands forains; il a une réputation acquise qui défie toute concurrence sérieuse. Du reste, il convient de dire que c’est la spécialité de ces deux maisons Deux manufactures sont appelées, suivant nous, à un grand avenir : ce sont celles de MM. Vendroux, Clément, Verlingue et C‘% de Saint-Pierre-lez-Calais, et de MM. Olibet jeune et fils, de Talence (Gironde); elles fabriquent la pâtisserie sèche sur une échelle importante et très variée; le public l’apprécie de plus en plus, et nous croyons que, dans un temps peu éloigné, l’impor tation anglaise se trouvera restreinte à une bien faible quantité si ces usines continuent à augmenter leur production tout en main tenant la qualité et les prix de vente d’outre-Manche. Si l’État avait besoin d’utiliser les services de la maison Ven droux et C'% le matériel dont elle dispose pourrait produire 19,000 kilogrammes de biscuit de troupe par g/t heures, soit 9 i,818 rations. MM. Lefehvre et Vaury, de Paris, ont donné la reproduction exacte de la manutention qui fonctionnait dans le parc du Champ de Mars en 1867 et un spécimen de l’installation des manuten tions improvisées par eux en 1870 à Paris. Cette exposition rétrospective prouve surabondamment que, dans un cas majeur, l’Administration de la guerre pourrait se servir utilement de l’industrie civile pour assurer la nourriture des troupes. Les biscuits fabriqués pendant le siège, dans la proportion de 16,000 kilogrammes par jour (19 heures), et dont quelques échantillons nous ont été soumis, étaient dans les meilleures conditions sous le double rapport de la fabrication et de la conservation. Les biscuits viennois et les croquettes hongroises de M. Des champs, de Paris, ont obtenu un véritable succès. Ces nouveaux gâteaux sont délicieux et d’un prix modique; ils sont confectionnés avec de la farine de gruau de Hongrie, du beurre frais et du sucre; leur conservation est d’environ six mois. M. Sigaut a été l’objet d’une proposition pour la croix de la Légion d’honneur : c’est la seule distinction demandée officiellement par le Jury.