ESSAI DES MATIÈRES COLORANTES 33 corps, comme le sulfate de soude, qui se retrouve quand le lavage est incomplet. Les produits que l’on livre aujourd’hui n’ont pas besoin d’être essayés aussi scrupuleusement, mais d est essentiel de connaître la teneur en matière colorante, et v oici comment on procède : lüans une grande bassine en cuivre, dont le dessus, en forme de couvercle rentrant, présente sept, ouvertures assez larges pour y placer des bocaux en verre de un litre de capacité, on 111 et de l’eau salée pour faire un bain-marie. On introduit dans autant de vases qu’il y a d’essais à faire, 500 cent, cubes d eau distillée, on met le poids voulu de matière colorante — soit pour notre étoffe dont nous allons donner la dimension 0 gr. 20 à 10 % ou 0 gr. 10 à 20 % — puis on met dans chaque vase un échantillon de tissu mordancé et bousé. Ce tissu, que 1 on peut facilement se procurer, est à quatre ou cinq couleurs savoir : noir, puce, rouge, rose, violet. L’échantillon doit avoir centimètres de large sur 10 de haut. On chauffe, soit à feu nu ou de préférence à la vapeur, et on se guide pour la tein ture au moyen du thermomètre placé entre les bocaux. On met dans chaque bocal une baguette de verre et on a soin de t emuer fréquemment et également dans les divers bocaux : au bout d une heure à une heure et demie, on est arrivé au bouillon, en ayant soin d’éviter les alternatives de température. On sort alors les échantillons qui ont été préalablement marqués d’in- msions faites aux ciseaux. On rince bien, puis l’on sèche et on a\he pour s’assurer de la solidité. On peut ainsi constater des différences de 3 à 4 % — par le simple jugé à la vue. Toutes les autres matières colorantes destinées à l’impression s °nt essayées suivant les recettes spéciales qui les concernent soumises simultanément aux mômes opérations que la sub stance servant de type. 3