FABRICATION DES COULEURS D’ANILINE 11 cela a lieu pour La fuchsine S Le vert acide Le violet acide et aussi pour Le bleu alcalin et Le bleu acide, qui proviennent du bleu d’ani line, soluble à l’alcool. Les couleurs acides ne peuvent s’employer que diflicilement pour la teinture du coton, mais en revanche elles conviennent parfaitement à la teinture de la laine et de la soie, tant à l’état isolé que mélangées avec d’autres couleurs acides. « Pour reconnaître les couleurs de rosaniline on ajoute quel- « ques gouttes d’ammoniaque à la dissolution colorée. La base a mise en liberté est soluble dans l’éther pour les couleurs non « sulfonées et pour les autres n’est que difficilement attaquée « par le sel d’étain et l’acide chlorhydrique. » G. Couleurs d’éosine aussi appelées couleurs de résorcine Ces couleurs s’obtiennent en chauffant de l’anliydride phta- lique avec de la résorcine à une température de 19Ü à 200°. Le produit est de la fluorescéïne qui, finement pulvérisée et traitée par le brome, l’iode ou l’acide nitrique, fournit l’éosine, l’érythrosine ou l’éosine B N. La formation des autres produits sera décrite en faisant l’histoire de ces matières colorantes. Les couleurs d’éosine qui se distinguent généralement par la fluorescence de leur dissolution, sont de toutes les couleurs d’aniline, celles qui donnent les nuances les plus pures et les plus brillantes ; mais en revanche elles ne résistent que médio-