Un peu plus tard, c’est-à-dire au commencement du xvi° siècle, la Belgique excella aussi dans le travail du lacis et du fil tiré. Le bonnet en dentelles, porté par Charles-Quint sous sa couronne impériale et conservé aujourd'hui au musée de Cluny à Paris, suffit à lui seul pour prouver cette assertion. Dans la suite, on se mit aussi à faire, dans notre pays, au moyen du travail au fuseau, des imitations des points à l’aiguille vénitiens, décorés de figures et de fleurs. Venise, au contraire, a l’honneur d’avoir inventé ou, du moins, vulgarisé, dès le commencement du xvi° siècle, le point à l’aiguille pour produire des dentelles d’un nouveau genre, décorées de fleurs. C’est à Venise et dans le nord de l’Italie qu’ont été publiés les premiers livres de modèles ou de patrons pour dentelles à l’aiguille ; et, plus tard seulement, ces mêmes ouvrages furent réédités dans les Pays-Bas. Chanoine REUSENS, Professeur à l’Université catholique de Louvain. -, I 114 £flct5t* ÏBndjerei piauert