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qui sont fixées à chaque extrémité de lapirogue. Les voiles, pointuespar le bas, sont d’immenses triangles de natte, et vont s’attacher au sommet d’une vergue, qui part de la base du mât et se projette au large. L’extrémité supérieure de cette vergue porte l’écoute, qui s’amarre sur l’arrière de l’embarcation. L’espace du pont, entre les deux mâts, reçoit les provisions et présente même quelquefois une petite cahute grossièrement construite. Telles qu’elles sont fabriquées, ces embarcations constituent une sorte de fortune pour les pauvres tribus cana ques, en leur permettant d’aller faire la pêche au loin, mais il est dangereux de les monter par les gros temps; car la houle brise assez facilement les surliûres végétales qui en atta chent les différentes parties. Le Néo-Calédonien aime à la folie un grand nombre d’insectes et semble manger de prédi lection ceux qui nous paraissent les plus dé goûtants. Ainsi, on le voit souvent, dans la journée, confier sa tête à son voisin, qui le débarrasse volontiers des parasites mons trueux qui fourmillent dans sa toison. C’est que ce compère, Lucullus d’un nouveau genre, y trouve bien son compte. Ainsi, des deux