— i 4 — on ne la prend plus en considération, notamment parce qu’il n’a pas appuyé son indication sur des preuves suffisantes. L’observation de négatifs qui ne blanchissent pas complètement dans le bromure de cuivre m’a conduit à cette preuve, et j’ai recherché les conditions dans lesquelles la coloration organique apparaît. D’abord, quand on laisse de côté le sulfite de soude qui sert à retarder l’oxydation du pyrogallol à l’air, les négatifs traités avec cette matière montrent une couleur plus brune que la couleur ordinaire. Eder et Valenta ont recommandé, pour avoir des diapositifs sur des plaques de gélatine au bromure d’argent, d’employer un développateur à la pyro- catéchine avec de la soude ou de la potasse. Le mélange Eau 60 cc. Dissolution de potasse 20 Pyrocatéchine 1 : to — donne à l’épreuve une teinte brune, tandis que la couleur de l’argent réduit devient d’un beau gris noir dès que l’on y ajoute du sulfite de soude. De plus, on n’a pas à craindre le jaunissement général de la couche. Lainer a établi quelque chose d’analogue pour le développa teur à l’iconogène. Si l’on travaille sans sulfite de soude, les négatifs ont une faible couleur brune; avec le produit en question, ils prennent une belle nuance grise. Parlant du développement des négatifs pour lesquels on a besoin de belles couleurs, M. F. H. dit (Atelier, 1894, P- 57) « que l'on fasse attention qu’une trop grande quantité de sulfite produit facilement des tons froids ». Ces développateurs sans sulfite servent surtout pour des vues à projections. De plus, l’opacité d’un négatif qui a été développé avec l’acide pyro gallique ammoniacal, ou bien avec un mélange fraîchement préparé de carbonate de soude et d’acide pyrogallique est beaucoup plus intense que celle d’un négatif ayant posé le même temps, mais qui a été déve loppé à l’hydroquinone; et cela, parce qu’il s’ajoute encore de la cou leur à l’argent métallique, qui est le même dans les deux cas. J’ai même fait disparaître (soit avec du bromure de cuivre, soit avec de l'hyposulfite de soude) tout l’argent qu’il y avait sur une plaque développée à l’acide pyrogallique additionné de bicarbonate de soude, et j’avais encore une épreuve très intense. Pour cela, je préfère le déve loppateur pyrogallique à l’hydroquinone et à beaucoup d’autres, car ceux-ci ne donnent que des images formées par de l’argent pur. Les plaques développées avec de l’hydroquinone n’ont pas de relief; de plus, la couche de gélatine est partout uniformément répartie. Avec le développateur pyrogallique, on peut obtenir un relief très saillant, dû à l’action de la substance oxydée. Le corps brun qui se dépose dans