12 traiter. Le seul inconvénient de ne pas y procéder consiste dans le noircissement du bain d’hyposulfite et du bain de fer dès que l’on y plonge le négatif, mais cette détérioration des bains ne semble affecter en aucune façon le cliché. Nous n’avons pas mesuré la gradation de densité du négatif avant et après un traitement de cette nature, et nous ne pouvons établir d’une façon absolue s’il y a altération du degré d’intensité seul et non de la valeur relative des diverses portions de l’image ; mais il semble que cette dernière demeure telle qu’elle était primitivement. Si l’on prend deux négatifs semblables, tous deux de la deuxième catégorie, et, que la réduction en soit opérée jusqu’à ce que la diffé rence entre les parties les plus transparentes et les plus opaques soit la même, l’un par le procédé au ferricyanure, l’autre par le procédé au perchlorure de fer, l’on pourra se rendre compte de la grande supé riorité de ce dernier, aussi bien au point de vue de l’apparence que des qualités de tirage du négatif. Pour la troisième catégorie, le procédé au ferricyanure et à l’hypo- sulfite de soude est le meilleur à employer. Il enlève le voile sans réduire outre mesure les ombres, et amène les parties opaques à une bonne transparence ; et, s’il y a eu dans les parties opaques une cer taine proportion de voile en rapport avec celle des autres parties du cliché, les valeurs relatives de l’image ne subissent aucune altération. Nous dirons en terminant que le meilleur moment pour employer ce dernier réducteur est immédiatement après le fixage et sans aucun lavage préalable. En procédant ainsi, le réducteur agit plus également sur tout le négatif et l’on évite de le tacher. Ce mode opératoire nous a permis de réduire des épreuves sur papier au gélatino-bromure sans constater aucune inégalité d’action du bain ni aucunes taches, ce que nous n’avons pu faire en ne procédant à la réduction qu’après séchage de l’épreuve. W. K. BURTON. Photography, traduit pour le ‘Bulletin du Pholo-Club par P. VEUILlx.)