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— 146 — dangereuse de les éliminer de leur logement. Le docteur Bergmann croit que l’emploi de la méthode Roentgen dans les ambulances, ou même dans les hôpitaux, présenterait de graves inconvénients et retar derait dans beaucoup de cas le service médical. Roentgen et les diamants. — Je vous ai parlé des essais aux quels on a procédé en vue de rechercher si les rayons X peuvent, à coup sûr, révéler les qualités d’un diamant, ou pour simplifier le problème, faire reconnaître une pierre vraie d’une pierre imitée. Le professeur Pfaundler de Graz qui a longuement étudie la question, écrit ce qui suit ÇPhotographische Rundschau, mars): Les diamants s’imitent actuellement à l’aide du verre et du plomb avec une perfec tion telle que même le connaisseur a grand’peine à les distinguer des pierres véritables. Il faut, pour les vérifier, examiner leur degré de dureté ou bien rechercher leur poids spécifique. Mais, pour ces deux opérations, du moins pour la dernière, il faut enlever les diamants de leur sertissage. Or, pour distinguer sans erreur possible le diamant vrai du faux, sans le dessertir, il suffit de poser la pierre sur une pla que photographique et de la laisser pendant dix minutes sous l’action des rayons X. Les diamants véritables sont presque complètement pénétrables par les rayons X, d’où il suit qu’ils donnent des positifs peu visibles. Tout au contraire les diamants imités absorbent les rayons X et apparaissent sur la plaque à l’état de taches claires. Le jais véritable se comporte exactement comme les diamants vrais, tandis que le verre noir ou jais imité est impénétrable. Enseignement religieux par la Photographie. — Un instituteur qui occupe à Vienne un emploi très modeste et qui, dans ses loisirs, s’occupe à prendre des clichés en plein air ou à photogra phier ses élèves, isolément ou en groupes, a demandé l’autorisation d’enseigner la Bible au moyen de projections qui figureraient les prin cipaux épisodes de l’Écriture Sainte. Bien que la Préfecture se montre très tolérante à l’endroit des spectacles dits sacrés, et que, notamment à Noël, on peut voir des tableaux vivants, figurant des sujets em pruntés à l’Ancien Testament, on ne croit pas que le Conseil supé rieur scolaire encouragera ce genre de représentations, parce que les projections devront naturellement se faire dans un local obscur et que, dès lors, la surveillance des enfants présentera quelque diffi culté. Il paraît que ces sortes de spectacles sont admis en Écosse, par exemple à Blairgowie, où le sermon, chaque dimanche soir, est accompagné de projections ayant trait aux questions que traite le pré dicateur.