OU RIO DE S. FRANCISCO. 45 CHAPITRE XIX. LES VILLAGES DE JARAGUÂ, D’OURO FINO, DE FERREIRO. Pays situé au delà de Meiaponte. — Fazenda de S. Antonio. Dispute avec le propriétaire. L’intérieur des maisons interdit aux étrangers. — Temps où voyagent les caravanes. — Pays situé au delà de S. An tonio. Grands bois.— Le Corrego de Jaraguâ, village. Sa position. Son histoire. Ses mines. Culture des terres environnantes. Maladies. Fait médical intéressant. — Serra de Jaraguâ ; sa végétation. — Portrait du desservant de Jaraguâ. Les mulâtres. — Politesse des habitants de l’intérieur envers les étrangers. — Église de Jaraguâ. Singulier usage des femmes. Bon goût et habileté des Goyanais. — Le Mato Grosso. — Pays moins désert aux approches de la capitale de la province. — Rancho da Goyabeira. — Rencontre d’une caravane. — Rancho das Areas. Ses habitants. — Désagréments que le muletier de l’auteur lui fait éprouver. Les muletiers brésiliens. Ennui que l’on éprouve à être toujours avec les mêmes personnes dans les voyages. — Sitio da Lage. Le missionnaire capucin. Les voleurs ne sont point à craindre. — Obligeance des Brésiliens de l’intérieur. — Jlandinga. La fête de S. Jean. — Le Rio Uruhu. — Le village d’Ouro Fino. Son rancho. Sa position. Sa pauvreté.— Mauvais chemins. — Pouso A Ito. — Le village de Ferreiro. — Recommandations du colonel Francisco Leite. Pour me rendre de Meiaponte (1) à S. Antonio, où je fis halte, je suivis une vallée assez large, bordée par deux chaînes de montagnes peu élevées. La plus septentrionale n’est que la continuation des Pyreneos et prend le nom de Serra de S. Antonio. Des sous-arbrisseaux et des arbres ra- (1) Itinéraire approximatif de Meiaponte à Villa Boa :