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vince et, en outre, de Pernambouc, de Piauhy et de Ma- ranhâo; au midi, elle est bornée par le Paranahyba et le Rio Grande, au delà desquels on trouve une petite partie de la province de Minas et celle de S. Paul ; enfin, du côté de l’ouest, elle est séparée de la province de Matogrosso par l’Àraguaya, qui, à l’endroit où le traverse le chemin de Villa Boa à Cuyabâ, porte aussi le nom de Rio Grande. Beaucoup moins large de l’est à l’ouest qu’elle n’est lon gue du nord au sud, fort irrégulière, rétrécie à ses deux extrémités, changeant brusquement de direction et s’avan çant vers l’occident un peu au-dessous de ses limites méri dionales, la province de Goyaz présente à peu près la forme d’une botte à l’écuyère. Ce pays doit nécessairement être fort élevé, du moins dans une partie de son étendue, puisqu’il donne naissance, d’un côté, à l’Araguaya et au Tocantins, et, d’un autre côté, aux affluents les plus septentrionaux du Paranahyba ; or l’on sait que les deux premiers de ces fleuves parcou rent un espace immense en coulant vers le nord, et que le Paranahyba, qui, au contraire, se dirige vers le sud, contribue à former le Rio de la Plata. Conformémentà la nomenclature que j’ai établie (chap. XI, p. 212), la chaîne qui divise ces eaux s’appellera Serra do Corumbâ e do Tocantins; elle se rattache à l’extrémité de la Serra do S. Francisco e da Paranahyba, vers le lieu appelé Os Arrependidos, où la route de Minas pénètre dans la province de Goyaz ; elle forme un angle avec cette Serra, se dirige vers l’ouest, s’abaisse en inclinant vers le sud, et forme la limite méridionale du bassin de l’Araguaya et du Tocantins, comme aussi la limite septentrionale de celui du Corumbâ. Il ne faut pas croire que cette chaîne pré-