DU RIO DE S. FRANCISCO. 231 des remèdes salutaires, tels que le Quina do campo (Strych- nos pseudoquina, Aug. S. Hil. ), que j’ai déjà cité. Les terres sont fertiles, et d’immenses pâturages peuvent nour rir de nombreux troupeaux. En plusieurs endroits, des eaux minérales dispensent l’agriculteur de donner au bé tail le sel, denrée si chère à l’intérieur; et ces eaux pour raient être utilement employées pour la guérison de plu sieurs des maladies qui affligent notre espèce. Enfin les campagnes sont arrosées par une foule de ruisseaux et de rivières ; elles le sont par le Paranahyba , l’un des com mencements du Rio de la Plata, et le S. Francisco, l’un des plus grands fleuves de l’Amérique, qui, par la suite, au ront la plus grande importance pour l’exportation des produits du sol. Lorsqu’une population plus nombreuse se sera répandue dans ce pays, aujourd’hui si désert, lorsqu’à l’aide de communications plus fréquentes quelques lumiè res y auront pénétré, il ne saurait manquer de devenir flo rissant.