qui m’a été dit, a presque 6 legoas de longueur et 5 de lar geur, sans aucune discontinuité. Après le Chapadào vient la Serra dos Pildes; mais ce fut là que je descendis pour côtoyer le versant oriental et me rendre à Paracatû. A en viron 9 lieues de cette ville, je montai sur un autre grand plateau , qui est encore la continuation de la Serra do S. Francisco et da Paranahyba; et, après avoir, pour la troisième fois, traversé cette chaîne dans la partie qui porte le nom de Chapada de S. Marcos, j’arrivai, du côté occi dental, au Registro dos Arrependidos, limite de la comarca de Paracatû et de la province de Goyaz. Ce qui caractérise d’une manière particulière la Serra do S. Francisco et da Paranahyba , c’est cette suite de plateaux qui la terminent et qui lui donnent quelque rapport avec les Alpes de la Scandinavie (4). Les deux versants de cette Serra et ses contre-forts four nissent un grand nombre de rivières, parmi lesquelles on en compte de diamantines , telles que l’Indaiâ et l’Abaité , et dont la plupart arrosent la comarca de Paracatû. Mais ce ne sont pas les seules rivières fournies par la Serra do S. Francisco e da Paranahyba et par ses contre-forts qui coulent dans la comarca de Paracatû ; au nord du chef- (1) Le plateau de S. Mareos se prolonge jusqu’au village de Couros, sur la Serra do Francisco e do Tocantins, et là il se confond probable ment avec celui que M. Martius (Keise, II) appelle Chapada dos Couros, ou, du moius, ce dernier doit se présenter après lui dans la direction du nord. Ce fut aussi un plateau que trouva M. Gardner au sommet de la même Serra, lorsqu’il la traversa entre les villages de S. Pedro et de N. S. da Abbadia pour se rendre de Goyaz à Minas ; par conséquent, il est fort vraisemblable que la Serra do S. Francisco e do Tocautins, qui, en réalité, n’est que la continuation de la Serra do S. Francisco e da Pa ranahyba, est, à son sommet, aussi plate qu'elle.