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Ces noms, je l’avoue, ont l’inconvénient d’être longs, parce que ceux dont ils se composent ne sont point mono syllabiques , comme les noms d’un grand nombre de nos rivières; mais des noms composés et d’une grande lon gueur sont bien loin d’être étrangers à la géographie bré silienne, ainsi qu’on en a pu voir des exemples dans cette relation et les deux précédentes (1). Je reviens à la Serra do Francisco e da Paranahyba, dont la digression à laquelle je viens de me livrer m’a peut-être éloigné trop longtemps. Au nord de la Serra da Canastra, qui forme le commen cement de cette grande chaîne, je traversai celle-ci dans sa largeur, pour me rendre au village d’Araxâ , qui est situé au-dessous de son versant occidental; pendant une quin zaine de jours je suivis ce versant ; je ne remontai sur le sommet de la chaîne que pour y faire environ 5 legoas, et ensuite je descendis le versant oriental, que je côtoyai jus qu’à Paracatû ; je ne puis donc indiquer la suite bien exacte des montagnes qui forment l’ensemble de la chaîne. Je dirai cependant quelle se prolonge à peu près dans un espace de 5 degrés et demi, changeant sans cesse de nom, et que ses sommets les plus élevés se trouvent dans sa partie la plus méridionale. Après la Serra da Canastra, dans la direction du sud au nord, viennent successivement, selon d’Eschwege, les Serras do Urubu, da Marcello, d'Indaid et d'Abaité (2). (1) Ex. : Kio Grande de S. Pedro do Sut, S. idiguel e Aimas, Calas Allas de Malo dentro, S. Antonio dos Montes Claros, etc. (2) D’Eschwege dit que la portion de chaîne formée de ces cinq mon tagnes se dirige vers la rive gauche du S. Francisco, le traverse en for mant la chute de Piraporâ, et va se rattacher, dans les Minas Novas, à la Serra do Espinhaço (Bras. A'eue Wclt, 1,50). On pourrait croire, d’après