semboque, qui jusqu’alors avaient appartenu à la province de Goyaz. Cette comarca est formée de deux parties : l’une au nord, plus orientale, l’autre au midi, plus occidentale, qui, comme deux cases de même couleur dans un échiquier, se touchent par un de leurs angles; et la chaîne que j’ap pelle Serra do S. Francisco e da Paranahyba est la ligne qui borne la partie la plus orientale du côté de l’ouest, tan dis qu’elle borne la partie la plus occidentale du côté de l’est. Si l’on veut indiquer d’une manière plus précise les limites de la comarca de Paracatû, on dira qu’au sud le Rio Grande coule entre elle et la province deS. Paul ; qu’au nord elle est bornée par la Carunhanha (1), qui, lors de mon voyage, la séparait de la province de Fernambouc; qu’à l’ouest le grand diviseur des eaux du S. Francisco et du Tocantins (2), le Rio S. Marcos et le Paranahyba la sépa rent de Goyaz (5) ; enfin que ses limites orientales sont le Rio de S. Francisco, \’ Abaité, l’Abaité do Sul et la partie la plus méridionale de la Serra das Vertentes (Eschw.), partie que je nomme, comme on va le voir, Serra do S. Francisco e da Paranahyba. Cette immense subdivision d’une immense province com- (1) J’ai dit ailleurs que l’on avait écrit Carynhanha et Carinhanha. On trouve aussi dans Cazal Carinhenha et Carynhenha, et c'est ce dernier mot qu’a admis Gardncr. Dans le pays, j’ai entendu prononcer Carunhanha, comme a aussi écrit Pizarro. (2) Ce diviseur est celui que j’appelle, comme on le verra plus bas, Serra do S. Francisco e do Tocantins. (3) Ce que je dis ici sur les limites occidentales de la comarca de Pa racatû doit servir à rectifier celles que j’ai indiquées ailleurs, sur la foi de Pizarro, pour Minas Geraes et Goyaz (Voyage dans les provinces de Rio de Janeiro, etc.., 1,79).