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b. Résumé stratigraptiique Dans les galeries, les observations ont pu se faire plus facilement que dans les puits, sauf dans les marnes et les sables tertiaires, où le boisage avançait au fur et à mesure du percement. Pour cette partie, c’est-à-dire depuis l’entrée du Bocio jusqu'au puits n.° 3, j'ai dressé le profil à l’échelle de 1: 1OOO, ce qui m’a permis de raccorder mes observations sauf pour un ou deux points qui seront mentionnés dans la description. Dans le reste du tunnel, c’est-à-dire sur plus des 2 /a de la longueur totale, il m’a été facile de raccorder les observations faites à chaque visite à la galerie d'avancement (percée au sommet de la voûte suivant la méthode belge) et de vérifier les points les plus importants soit au niveau de la naissance de la voûte, soit au niveau de la plateforme. Cette dernière partie a été relevée à l’échelle de 1i 2000. L’allure générale des strates est celle dune voûte dont le sommet se trouve vers l'extrémité N. 0., où les strates ont une inclinaison relativement forte, tandis qu'elles s’abaissent rapidement vers le S. E. La pente n’est pas uniforme pour chaque flanc, elle subit des variations liées pour la plupart à des failles dont le rejet atteint rarement 2 mètres dans le flanc S. E., tandis qu'il est plus fort dans le flanc N. 0., où j'ai constaté 8 mètres près du sommet de la voûte. Un chapitre spécial décrira ces accidents, mais je dois prévenir que les failles principales qui seules ont pu être représentées dans le profil, sont accompagnées de nombreuses failles secondaires avec ou sans rejet. Passons rapidement en revue les terrains rencontrés en renvoyant le lecteur au chapitre sui vant s’il désire plus de détails soit sur la composition, soit sur les points où ces différentes assises ont été coupées. Cénomanien marneux (IV du rapport).—Ainsi qu'il a été prévu dans le rapport, l’assise la plus ancienne rencontrée dans le tunnel est formée par une alternance de calcaires assez compacts et de bancs plus ou moins argileux. Elle a été percée sur une longueur de plus de 1200 mètres, c’est-à-dire que les -/3 du tun nel se trouvent dans ces couches, circonstance heureuse, car les entrepreneurs sont unanimes à dire que ce sont les strates les plus favorables de tout le tunnel. La galerie d’avancement a pu être faite en partie sans boisage, en partie avec un boisage pas sablement espacé. Quelques précautions furent nécessaires plus tard, des infiltrations d’eau ayant dé lité les argiles, ce qui occasionna la chute de quelques gros blocs. L’épaisseur normale des couches de cette assise traversées par le tunnel est d’environ 45 mè tres. On trouvera plus loin des détails descriptifs et pour le moment je me bornerai à mentionner une alternance de gypse et de calcaire marneux se trouvant à 25 mètres au-dessous du toit de l’assise. Les morceaux de gypse extraits du tunnel ont été utilisés industriellement. Les calcaires marneux qui se trouvent plus haut contiennent des géodes tapissées de cristaux de carbonate de strontiane; malheureusement la proportion est trop faible pour donner lieu à une exploitation. Cénomanien calcaire (111 du rapport).—Cet étage affleure à l'extrémité N. 0. du tunnel; dans ce flanc, sa base a été coupée par la plateforme au km. 2,755 et par la couronne au km. 2,714. Dans le flanc S. E. la base a été coupée dans les puits 5 et 4 et dans la galerie au km. 1,530 à la cou ronne et au km. 1,435 à la plateforme. Son toit a été coupé dans les puits 5,4 et 3 et dans la ga lerie au km. 1,160 par la couronne et au km. 1,039 par la plateforme.
