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20 La grande carrière de Rabicha, actuellement en partie comblée par le talus de la voie, mon tre la partie supérieure des Calcaires intermédiaires, surmontée par le Calcaire cristallin, présentant à sa partie supérieure des lits de silex en fausse stratification. A la surface du sol, au-dessus de la carrière, on pouvait trouver quelques Rudistes indiquant la présence partielle des Marno-calcaires ca rentonins, masqués par la terre végétale et les débris d’anciennes carrières. Le tout plonge faiblement N. N. O., et est recouvert par le Basalte sur la rive droite du ruisseau. (Voyez le profil, fig. 3, pl. II). En suivant l'axe du tunnel, c’est-à-dire en montant vers la porte de Campolide, on voit à sa gauche un petit affleurement de Marno-calcaires carentonins, situé à environ 125 mètres de la sortie du tunnel. Plus haut se trouvent de grandes carrières (Carrières de Fernandinho) au Nord et au Sud de l'axe du tunnel. Celle du Nord est entièrement dans le Calcaire cristallin, formé par des calcaires en feuillets avec lits de silex. On y remarque des failles affectant diverses directions. Ces failles mettent le Calcaire cristal lin sans silex en contact avec les lits à silex, leur dénivellement ne peut donc être que de un ou deux mètres. La carrière au Sud de l’axe est beaucoup plus instructive. Elle montre la base du Calcaire cristallin, les Calcaires intermédiaires, le Calcaire fragmenté et une partie du Cénomanien marneux. On y remarque une grande faille, suivant une ligne un peu ondulée, mais dont la direction générale est N. 12 E. à S. 12 0. (Voyez, pl. 111, fig. 1). La lèvre occidentale est affaissée; elle fait en général affleurer le Calcaire cristallin plongeant vers l’Ouest sous un angle de 70", sur une largeur de 2 à 3 mètres, puis sous un angle de 10°. La lèvre orientale présente des couches plus anciennes, c'est la lèvre dite «soulevée»; elle fait affleurer la partie supérieure du Cénomanien marneux, à peine recouvert par la base du Calcaire fragmenté. Ces couches sont d’abord horizontales, puis plongent légèrement vers le S. E., nous montrant ainsi le sommet de la voûte. Le rejet est de 8 mètres. Immédiatement au Nord du chemin de circonvallation, auprès d'une petite fabrique de pote ries, se trouve une grande carrière abandonnée, ouverte dans le Calcaire cristallin sous forme de couches minces avec silex. Ces couches paraissent horizontales, mais si on les poursuit vers le Nord, on les retrouve à découvert à environ 200 mètres et l'on peut constater qu'elles plongent aussi lé gèrement vers le S. E. Quant au flanc méridional de la voûte, les affleurements par lesquels on peut le fixer sont aujourd'hui beaucoup plus favorables qu'en 1887. Les affleurements de Valle de Pereiro ont été découverts par de nombreuses fouilles, tant pour la recherche et l'exploitation de carrières que pour asseoir les bâtiments destinés à l'exposition agricole de 1888. En outre les travaux de canalisation de la nouvelle compagnie du gaz ont fait voir le Basalte et le Crétacique sur plusieurs points sur lesquels je n'avais pas de données. Ces divers renseignements seront groupés dans le dernier chapitre. ques et perd parfois son apparence cristalline, ainsi que ses silex, comme je l’ai exposé dans le rapport, et avec plus de détails dans le mémoire de 1885.