Volltext Seite (XML)
17 а) Marno-calcaires et marnes avec lentilles irrégulières de calcaire dur, atteignant un mètre d’épaisseur (couches 14 à 16 de fig. 9, pl. II)*. Epaisseur u à 10™ б) Calcaire très compact, souvent cristallin (vidraça), parfois fritté, et alors peu con ¬ sistant (calcareo decomposto des carrières de Rio-secco et d’AIcantara), géné ralement très dur et contenant des lits de silex (lignes pointillées de fig. 9, pl. II), passant parfois à des calcaires feuilletés ou à des marnes (carrières du Raton, extrémité de fig. 9, pl II). Epaisseur 8 à 20“ c) Couche marneuse ou marno-calcaire avec lentilles de calcaire, parfois complètement calcaire 0,30 à O ra ,5O d) Calcaire compact ressemblant à la vidraça 0,30 à O m ,3O e) Calcaire en rognons, faiblement reliés les uns aux autres l m /) Calcaire ressemblant à la vidraça 1“ ÿ) Calcaire blanc, moins compact .- 8 m 23,60 à 41 m IV.— Calcaire marneux, un peu sablonneux, jaunâtre, alternant avec des marnes jaunes et ver dâtres et des bancs de calcaire jaunâtre assez compacts (tunnels d’AIcantara, Monsanto, ruisseau près du Casai da Pimenteira, etc.). Au-dessous viennent des marnes avec marno-calcaires et caillasses. Allure des strates.—La colline à traverser est limitée au N. 0. par le plis brusque que for ment les couches cénomaniennes dans la vallée d’AIcantara, depuis la «fabrica de chitas» jusqu'au Nord de l’aqueduc des Aguas-livres. En se basant, sur cette direction et en partie sur les points cul minants, on peut considérer l’axe géologique de cette colline comme ayant une direction de N. 30 E.; le tunnel la traversant sous un angle de N. 50 0. lui est donc presque perpendiculaire. Pour plus de simplification, je considérerai un flanc N. 0. et un flanc S. E. Pour se rendre compte de l’allure des différents groupes de couches, il suffit de fixer celle du Cénomanien. Le flanc N. E. est entièrement formé par cette roche plongeant en général sous un angle fai ble vers le N. N. 0. Le flanc S. E. est pour ainsi dire entièrement recouvert par les strates tertiaires. S'il l’était complètement, il ne serait pas possible de se rendre compte de l’allure des couches crétaciques, puis que le Tertiaire repose en discordance sur ces dernières, mais il y a heureusement trois affleurements montrant la surface supérieure du Cénomanien. Chacun de ces affleurements n’a qu’un ou deux mètres d étendue; on ne peut pas y mesurer l’allure des couches, à cause de la fausse stratification fréquente dans le Carentonin (partie supérieure du Cénomanien); on peut seulement prendre l’altitude de ces trois points pour déterminer une surface. Coude de travessa das Bruxas. Altitude 84 m ,70 Valle de Pereiro 1 2 (au-dessous de la fabrique d’asphalte) altitude approximative... 72 m » » (vis-à-vis de Torrinha) » » ... 6i m D’où l’on peut conclure à une surface dont le pendage est de 3° vers l’Est. Cette surface n’est naturellement pas régulière, elle peut avoir un plongement plus fort ou plus faible, et probablement des ondulations, mais elle nous fait voir avec certitude que le flanc de la colline à traverser est formé par une voûte crétacique cachée par le Tertiaire. 1 Ces renvois se rapportent à la Description du Crétacique des environs de Lisbonne, de 1885. 2 Dans ce rapport la désignation de Valle de Pereiro est appliquée non pas à la rue qui porte ce nom, mais à la vallée située au-dessus de cette rue, c’est-à-dire à l’emplacement destine au parc national. Mai, 1889 3