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SIEBZEHNTES ABONNEMENT-KONZERT IM SAALE DES GEWANDHAUSES ZU LEIPZIG DONNERSTAG, DEN 15. FEBRUAR 1912. Leitung: Professor Arthur Nikisch. ERSTER TEIL. Ouvertüre zur Oper »Der Wasserträger« von L. Cherubini. Rezitativ und Arie aus »Iphigenie auf Tauris« von Chr. W. Gluck, gesungen von Frau Pauline Donalda. Rezitativ. Cette nuit j’ai revu le palais de mon p£re. J’allais jouir de ses embrassements; J’oubliais en ces doux moments Ses anciennes rigueurs et quinze ans de La terre tremble sous mes pas, [misere. Le soleil indigne fuit ces lieux qu’il abhorre, Le feu brille dans l’air, et la foudre en öclats Tombe sur le palais, l’embrase et le ddvore! Du milieu des döbris fumants Sort une voix plaintive et tendre, Jusqu’au fond de mon coeur eile se fait entendre. Je vole ä ces tristes accents, A mes yeux aussitöt se präsente mon pdre: Sanglant, percd de coups, et d'un spectre inhumain Fuyant la rage meurtriöre. . . . Ce spectre affreux c’etait ma mere! Elle m’arme d’un glaive et disparait soudain; Je veux fuir, on m’öcrie: Arrete! C’est Oreste! Je vois un malheureux et je lui tends la main; Je veux le secourir, un ascendant funeste Forgait mon bras ä lui percer le sein! Arie. A O toi, qui prolongeas mes jours, Reprends un bien que je deteste, Diane! Je t’implore, arretez-en le cours. Rejoins Iphigenie au malheureux Oreste. Hölas! tout m’en fait une loi; La mort me devient nöcessaire. J’ai vu s’dever contre moi Les dieux, ma patrie et mon pere! O toi, etc. Drei Nocturnes für Orchester von C. Debussy. (Zum 1. Male.) I. Gewölk. II. Feste. III. Sirenen. (Mit 16 Frauenstimmen.)