H Etudes P . > ? ac qu's la pondération d’nri axiome. Mais, selon moi , cet argument peche essentiellement en ce qu’il n’a point la généralité d’un principe fonda mental ; car il s’ensuit implicitement , que des qu un homme ne pense pas il cesse d exister , ou au moins d’avoir des -preuves ue son existence. Il s’ensuit en core que les animaux, à qui Descartes refusoit la pensée , n’a voient aucune preuve qu ils existôient , et que la plu part des êtres sont dans le néant par rap port à nous , parce que souvent ils ne nous font naître .que de simples sensa tions de formes, de couleurs et de mou- vemens sans aucunes pensées. D’ailleurs es résultats des pensées humaines ayant été souvent employés , par leur versa nte , à faire douter de l’existence de ieu , et même de la nôtre , comme fit .le sceptique Pyrrhon ; ce raisonnement- comme toutes les opérations de notre titre enCC ’ n ° US eSt sus P ecî ** juste Je substitue donc à l’argument de Des cartes celui-ci, qui me paroît et plus, ■simple et plus général : Je sens , donc j existe. 11 s etend à toutes nos sensations pnysiques , qui nous avertissent bien ph) S . fréquemment de notre existence qle la pensée. Il a pour mobile une faculté inv connue de lame , que j’appelle le sen timent , auquel la pensée elle-même se