Etudes sinage d’une cascade au milieu des ro- chers. Les grandes destructions offrent des effets pittoresques nouveaux ; et ce fut la curiosité d’en faire naître , jointe à la cruauté , qui porta Néron à mettre îe feu à Rome , pour avoir le. spectacle d un incendie. Le sentiment d’humanité. à part , ces longues flammes qui , au milieu de la nuit , lèchent les deux , pour me servir de l’expression de Virgile , ces tourbillons de fumée rousse et noire , ces nuées d’étincelles de toutes couleurs ; ces réverbérations scarlatines dans les rues , au haut des tours , sur la surface des eaux et sur les monts lointains, plai sent même dans .les tableaux et les des criptions. Ce genre d’affection, qui n’est point lie avec nos besoins physiques, a fait dire quelques philosophes , que : notre ame étant un mouvement , aimoit toutes les émotions extraordinaires. Voilà pourquoi , disent-ils, tant de gens cou rent voir les exécutions à la Greve. A la vérité , dans ces sortes de spectacles , il n’y a aucun effet pittoresques. Mais ils ont avancé leur axiome aussi légèrement que tant d autres , dont leurs ouvrages sont remplis, D abord , c’est que notre ame aime, autant le repos que- le mou vement. Elle est une harmonie fort douce et fort aisée à renverser par de grandes émotions ; et quand elle seroit de sa nature un mouvement , je ne vois pas qu’elle