6 4 Etudes et nos sciences mêmes pouvoienr avoir répandus sur la nature dans l’esprit- de mes lecteurs. J’ai donc exposé les bienfaits de la Providence envers notre siecle, et les objections qu’on y a élevées contre elle.. y ai répondu à ces objections dans le même ordre que je les avois rapportées, en lais sant entrevoir, chemin faisant, qu’il ré gné une grande harmonie dans la distri bution du globe , que nous croyons aban donné aux simples loix du mouvement et du hasard. J’ai présenté de nouvelles cau ses du cours des marées , du mouvement de là terre dans i’écliptique, et du déluge universel. Maintenant, je vais attaquer à ni on tour les méthodes de notre raison et les elémensde nos sciences, avant de poser quelques principes qui puissent nous indi quer une route invariable vers la vérité. Au reste , si j’ai combattu nos sciences naturelles dans le cours de cet ouvrage et particulièrement dans cet article ce* n’est que du côté systématique;jeleur rends justice du côté de l’observation. D’ailleurs je -respecte ceux qui les cultivent. Je ne connois rien de plus estimable, dans le monde, après 1 homme vertueux, que J’homme savant, si toutefois on peut sé parer les sciences de la vertu. Que de sacrifices et de privations n’exigent pas leurs études! Tandis que la foule des jhommes s’enrichit et s’illustre par l’agri culture, le «ommerce , la navigation et les arts, bien souvent ceux qui en ont